Un roman noir plus qu’un policier. Avec des morts oui, mais surtout une étude sociologique de la Guyane française aujourd'hui. Humain, passionnant et inattendu.
Un roman noir plus qu’un policier. Avec des morts oui, mais surtout une étude sociologique de la Guyane française aujourd'hui. Humain, passionnant et inattendu.
Un polar humain, drôle et abouti qui mêle une enquête criminelle très investiguée, une équipe disparate mais soudée à un portrait social et sociétal actuel qui flirte avec l’érudition historique. On en redemande.
Avec une écriture, une traduction et une architecture remarquables, un sujet qui prête à réfléchir maintenant, "Lorsque le dernier arbre" est un livre profond, immensément riche, qui mêle le sérieux de l’urgence climatique au romanesque, au suspense et à plus de 130 ans d’Histoire. Un monument littéraire écrit par un jeune homme. Attention, chef-d’œuvre !
Paul Lynch, c’est le Chateaubriant irlandais du 21e siècle. Avec, en sus, un sens de l’humain profond et une réflexion philosophique qui confine à la métaphysique. Un roman grandiose que l’on quitte non pas en pleurant mais en sanglotant !
Epique, généreux et flamboyant. Un voyage de l’esprit et du cœur. Un livre sauvagement beau impossible à quitter, que l’on rouvre après l’avoir fermé. Un coup de cœur absolu.
Intense. Maîtrisé de bout en bout : Comme le précédent, un roman « feel good » centré sur tout sauf le développement personnel et qu’il fait bon lire entre deux romans sombres. Des longueurs peut-être, des longueurs sûrement. Et à coup sûr le roman de l'été !
Une écriture parfois lyrique, des personnages poignants et une histoire tragique qui ne peut se lire impassible, « Par une mer basse et tranquille » nous touche d’autant plus profondément que l’histoire de Farouk est d’une actualité brûlante.
En ce moment, la ville de Saint-Malo est dans tous ses états. Les Etonnants Voyageurs, Festival littéraire et cinématographique unique en son genre, trente-et-unième du nom. Les 30 ans devaient être fêtés en juin 2020. Merci qui ?
En 2020 les Etonnants Voyageurs ont étés rayé de la mappemonde et en 2021, après avoir tremblé nous avons appris qu'ils auraient bien lieu mais pas totalement en présentiel...
Un sujet de l’histoire mondiale peu connu, des personnages poignants et une plume lyrique et retenue… Fantômes est un roman que l’on n’est pas près d’oublier. Triste à pleurer, inéluctable, il a la beauté d’une perle noire.
A la fois polar-thriller, « nature writing » foisonnant, plaidoyer pour la cause animale et roman fantasque virant facilement au fantastique, Dans la gueule de l’ours est d’abord un premier roman fulgurant très original, à l’écriture aussi belle que maîtrisée, qui laisse son lecteur K.O. à la dernière page. Un sacré bol d’air !
Une belle leçon de vie sans leçon de morale. Un roman dépaysant, humain et généreux.
Olivier Norek se questionne, nous questionne et surtout interroge les grands de ce monde : politiques, lobbyistes de l’industrie et de l’énergie, banques. Impact relie les deux problèmes essentiels de ce début de siècle : les migrations et le réchauffement climatique en mettant en lumière la cause numéro un : l’homme et sa volonté de toujours consommer et posséder plus. Un plaidoyer impressionnant pour l’humain.
Louise Erdrich a franchi ici un pas de plus dans sa compréhension du monde actuel sans renoncer à glorifier les Amérindiens et exalter les sentiments, avec sa bienveillance et son empathie coutumières. Un roman sidérant de force et de beauté.
« Ce qui relevait de la science-fiction au siècle dernier était désormais possible et envisageable. Parce que les prédictions d’un de ses romans cultes, 1984, d’Orwell, appartenaient déjà au passé »
Histoire d’une famille exclusivement masculine, un père et ses deux fils, qui dérape lorsque l’un d’eux commet l’irréparable, Ce qu’il faut de nuit est également une belle histoire d’amour bancale qui explore avec pudeur et sensibilité le cœur « des hommes » et les rapports père-fils.
Premier et court roman d’Henning Mankell, Le Dynamiteur contient déjà ses thèmes de prédilection, ses interrogations et ses convictions. Un regard aimant, bienveillant sur le genre humain, essentiellement sur les petites gens. Nous y faisons la connaissance du "père" de Wallander.
La vengeance, la violence, la loi du Talion poussée à son extrême. La désespérance. Pourtant l’espoir et l’humanité sont là, dans la force des sentiments, d’amour ou de haine… Sombre, déchirant, mais brillant.
Rempli d’un humour qui confine souvent à l’ironie mordante, ce roman inspiré de l’histoire personnelle de la mère de l’auteur tient de la fable et du roman initiatique tout en restant une histoire troublante et un portrait de la France occupée de 1944 jusqu’à la Libération et ses premiers débordements. Dur, intéressant et émouvant parfois. Drôle souvent.
Nul doute que Toni Morrison, de son vivant, aurait salué la justesse de l’écrit et remercié son auteur. Un véritable brûlot.
« On se demande souvent après coup à quel moment la vie s’est transformée en destin incontrôlable, quand la machine s’est emballée, si c’est un enchaînement d’événements passés qui préside au changement ou si le changement lui-même est inscrit dans l’avenir »
Le pays des autres m’a intéressée, passionnée par moment, émue par ses personnages féminins, en un sens retournée car je ne m’y attendais pas. J’ai pris un plaisir fou à le lire, n’en perdant pas un mot. Un véritable coup de massue suivi d’un énorme coup de cœur. Merci aux romanciers(ères) qui nous offrent de tels livres, qui nous racontent en même temps une histoire et l’Histoire.
Outre un tableau dépaysant de la Colombie du Pacifique méconnue, ce roman nous interroge à travers la relation entre une femme et une jeune chienne sur la condition féminine universelle et son besoin de procréer, ainsi que sur les limites de l’amour « maternel »
Un flic hautement charismatique aimé de ses équipiers, efficace et qui n’en veut qu’à une chose : le mal, un suspense de tous les diables, un point de vue éclairé, sans concessions sur le monde des endroits « oubliés » des politiciens et des laissés pour compte, et un style direct, rapide. C’est tout ça à la fois, Olivier Norek.