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SI LA LITTÉRATURE DEVIENT PASSION, C’EST BIEN QUE TOUT EST DANS LES LIVRES !

Poèmes

Vous pouvez me rabaisser pour l’Histoire Avec vos mensonges amers et tordus, Vous pouvez me traîner dans la boue Mais comme la poussière, je m’élève encore,
Ainsi le temps se renverse et tient, un jour, tout le monde dans la même image : celle qui reste quand les photographes et les photographiés sont partis de l’autre côté des images.
Un éléphant se baladait dans ma cuisine... Je lui ai dit très gentiment Tu n'es pas chez un marchand
Si vous venez ici où habitent mes rêves, Sur cette lande usée violacée de bruyères, Voir la mer et le vent se disputer la terre
Pour faire un poème, Pardonnez-moi ce pléonasme Il suffit de se promener Quelquefois sans bouger
Mais je porte caché au plus haut des entrailles A la place où la foudre a frappé trop souvent Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Même quand nous dormons nous veillons l’un sur l’autre Et cet amour plus lourd que le fruit mûr d’un lac
L’aube était délicate Comme un vol de colombes, sur la rougeur des pins
Sur le mur d'une école le mot liberté a été écrit avec de la craie blanche par les petites mains des écoliers. Sur le mur de l'Histoire
Femmes d'Afrique Femmes aux cils frileux Aux corps vernis Par la beauté du feu
Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt
mes os ont mal frémissant du manque de mots une douleur se fige sans pouvoir raconter qu’un hier lui échappe
...Le Loup vient et s’assied, les deux jambes dressées Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées. Il s’est jugé perdu, puisqu’il était surpris, Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
En préparant ton petit-déjeuner, Pense à autrui N’oublie pas la part des colombes !
La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne mentent pas Ils ne vous donnent plus à chanter
Misérables esprits des hommes, cœurs aveugles ! Dans quelle obscurité, dans quels périls absurdes Se consume pour rien leur presque rien de vie !
Hommes de pays loin Cobayes des colonies Doux petits musiciens Soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides d’Aubervilliers
Quand les chevaux du temps J’hésite un peu toujours à les regarder boire Puisque c’est de mon sang qu’ils étanchent leur soif. Ils tournent vers ma face un œil reconnaissant Pendant que leurs longs traits m’emplissent de faiblesse Et me laissent si las, si seul et décevant