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SI LA LITTÉRATURE DEVIENT PASSION, C’EST BIEN QUE TOUT EST DANS LES LIVRES !

Situé fin 1943, dans le périmètre du Vatican pendant l’occupation de Rome par les Allemands, “Dans la maison de mon père” est un thriller littéraire et historique de haut niveau. Avec des personnages caritatifs dont un prêtre hors normes, Monsignore. Histoire, suspense et émotions, l’immersion est totale, le rythme effréné et le bonheur de lecture garanti. Et les faits véridiques.
La vie des sœurs Khatchatourian commence le jour où elles ont tué leur père. Car c’était elles ou lui. La Russie d’hier et d’aujourd’hui vue par une femme française qui a connu la violence masculine en Russie. S’inspirant de son expérience, Laura Poggioli retrace leur calvaire avec compassion.
Un sujet basé sur des événements historiques véridiques très sombres de l’Histoire de l’Espagne, la période du franquisme et les années qui ont suivi. L’équipe aux commandes de l’enquête est sympathique, l’investigation efficace… Un premier polar réussi.
Fabrice Caro réussit avec son personnage désopilant à donner tout son sens à l’expression “rire aux larmes”. Un mélange plus sacré que salé, quoique… Jubilatoire avant tout.
La vie, l’amour, la mort. La mort, la vie, l’amour ? Dans quel ordre ? Un premier roman en forme de vengeance qui pose une question essentielle. Serions-nous prêts à mourir pour nos enfants et si oui, à quel prix ? L’argent peut-il tout acheter ? Singulier et trépidant.
Avec ses personnages inoubliables, son environnement naturel beau et hostile et sa situation socio-économique désastreuse, ce roman nous prend à la gorge et son histoire d’amour fou nous fracasse le cœur.
Noir c’est noir. Même au fin fond du Berry. Romain, personnage principal bouleversant, en sait quelque chose. Le monde paysan vu sous un jour peu glorieux...
1984, Big Brother. En Irlande. Aujourd’hui. En France : demain ? Espérons que cette prophétie ne sera pas aussi vraisemblable et réaliste que ce que nous lisons ici. Mais, après avoir assisté à ce chaos purement humain - le réchauffement climatique en est totalement absent - est-ce que l’espoir peut exister encore en refermant le livre…
Un roman pour le moins surprenant, bellement écrit et traduit, dont les thèmes et la tournure finale de l’histoire nous poursuivront longtemps, tout comme les personnages, forts, faibles, secrets et pétris d’humanité. Un coup de cœur.
Avec sa constance inébranlable, Louise Erdrich revient sur les souffrances du peuple amérindien, en général, qu’elle raconte sans misérabilisme (de sa part) mais avec empathie, compassion et lucidité.
Difficile à quitter, captivant, ce récit de guerre est la promesse d’une lecture didactique qu’on n’oublie pas.

Vous en avez assez :

De lire des pavés. De ranger les tiroirs. De répondre au téléphone ou d’attendre un coup de fil. De lire le navet qu’une bonne copine vous a offert en vous disant : « c’est le roman de l’année », tu m’en diras des nouvelles. D’écouter les infos (!). De voir la météo. De ratisser les feuilles tombées depuis la veille…

Arrêtez tout ça. Posez-vous confortablement. Et lisez, en direct sur cette page d’accueil, ce qui défile lentement sous vos yeux : la rubrique « Ils ont dit » : rien que des paroles d’écrivains sur les livres et la lecture. Toutes semblables, et toutes différentes. Mais toutes le disant : si partir c’est mourir un peu, lire c’est vivre beaucoup !

En espérant susciter des envies de lecture y compris chez les plus jeunes…

Je vous souhaite une belle visite.

Ils ont dit:

Je ne suis rien d’autre que littérature, je ne peux et ne veux pas être autre chose.

Kafka