Avec sa prose reconnaissable entre toutes, Maylis de Kerangal, au prétexte d’une enquête policière, nous entraîne dans une histoire à tiroirs à travers la ville de sa jeunesse, Le Havre. Un voyage à la fois intime, existentiel et historique.
Vous pouvez me rabaisser pour l’Histoire
Avec vos mensonges amers et tordus,
Vous pouvez me traîner dans la boue
Mais comme la poussière, je m’élève encore,
Une histoire de pirates et de trésor enfoui, un destin de femmes assoiffées d’amour et de liberté et une plume à la fois picturale et d’un classicisme moderne… Le dépaysement est garanti, le plaisir de lecture intense.
Un (premier) roman totalement hallucinatoire tant par sa plume hautement poétique que son sujet totalement fantasque et inédit. Attention vertiges !
Un premier roman maîtrisé dans la forme par une écriture efficace et dans son histoire au suspense constant. Original par bien des côtés, il se lit d’une traite et nous laisse un peu KO une fois refermé. Une vraie météorite
Avec une écriture, une traduction et une architecture remarquables, un sujet qui prête à réfléchir maintenant, « Lorsque le dernier arbre » est un livre profond, immensément riche, qui mêle le sérieux de l’urgence climatique au romanesque, au suspense et à plus de 130 ans d’Histoire. Un monument littéraire écrit par un jeune homme. Attention, chef-d’œuvre !
Pour moi qui aime les livres de femmes écrivant sur les femmes et la poésie, ce livre est un vrai coup de cœur…
Malgré un sujet grave, ce livre peut plaire à tous grâce à une écriture sensible et délicate. Un vrai coup de cœur.
L’auteure. J’ai un peu honte en lisant sa biographie : cette grande dame de la littérature canadienne a 81 ans et je n’avais encore rien
Pari réussi pour ce premier roman : un sujet difficile (l’intégrisme dans la religion chrétienne) abordé avec beaucoup de retenue et de sensibilité qui tient le lecteur en haleine.
A lire absolument quand on aime Beckett comme moi, c’est-à-dire inconditionnellement !
Un roman exceptionnel, court et dense, qui explique bien le désarroi de ces montagnards, bousculés dans leur vie, leurs croyances…
François Busnel convie des auteurs issus d’univers différents, qui font l’actualité. Romanciers, essayistes, dramaturges et philosophes s’expriment autour de la table de « La Grande Librairie sur leurs goûts », leur parcours et leur démarche d’auteur. Plusieurs rubriques ponctuent l’émission.
Ses invités : Alice Zeniter, Éric Reinhardt, Rachid Benzine, Marc Levy.
S13 : Émission du 21 octobre 2020
François Busnel convie des auteurs d’univers différents qui font l’actualité littéraire.
Mathias Enard auteur de « Le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs » chez Actes Sud.
Serge Joncour auteur de « Nature humaine » chez Flammarion.
Marie-Hélène Lafon auteure de « Histoire du fils » chez Buchet-Chastel.
Laurent Mauvignier auteur de « Histoires de la nuit » aux Editions de Minuit.
J’ai adoré lire, il y a quelques années, L’élégance du hérisson (2006) et Une gourmandise (2000) de cette auteure. Muriel Barbery a vécu un an
S13 : Émission du 7 octobre 2020
François Busnel accueille :
Eddy Mitchell auteur de « Le dictionnaire de ma vie » aux éditions Kero.
Marie Nimier auteure de « Le Palais des orties »chez Galimard.
Jean Teulé auteur de « Crénom, Baudelaire ! » chez Mialet Barrault.
Jean-Marie Périer autre de « Déjà hier, Une année sur Instagram » chez Calmann-Lévy.
Ralph Meyer dessinateur de « Untertaker » chez Dargaud.
Ce vampire en pyjama nous délivre des recettes pour percevoir le monde de notre quotidien de manière positive. Ce livre est une leçon sur l’amour de la vie !!! A lire absolument.
S13 : Lire, vivre et grandir
Pour cette première émission de la saison, François Busnel accueille quatre auteurs dont les nouveaux livres marquent la rentrée littéraire.
Invités :
Amélie Nothomb auteure de « Les Aérostats » chez Albin Michel.
Franck Bouysse auteur « Buveurs de vents » chez Albin Michel..
Julia Kerninon, auteure « Liv Maria » aux éditions L’Iconoclaste.
Muriel Barbery auteure « Une rose seule » chez Actes Sud.
Partant d’un thème à la laideur morbide, celui de la violence conjugale, l’auteure a réalisé une œuvre pourtant remplie d’amour et d’espoir. Un coup de cœur ? Non ! Un énorme coup dans le cœur !
La volonté d’une jeune fille de changer radicalement de cap dans sa vie et un bel hommage aux mots : au manque qu’ils entraînent quand on ne les a pas, aux efforts que fait Marie pour les acquérir et aux changements de sa condition quand elle les a pour s’exprimer.
Toute la force de ce roman prémonitoire tient en sa résonance avec le monde d’aujourd’hui. La pollution généralisée, les intégristes de tous poils, les crises économiques à répétition…. Toutes les conditions sont réunies pour que l’on bascule de la dystopie à la réalité.
C’est un « petit » livre : 160 pages… mais grand par l’écriture de son auteure !
Un bijou de justesse et d’humanité. Et de drôlerie. Un livre qui fait un bien fou. Un « restau du cœur intellectuel ». Donc, forcément, un gros coup de cœur.
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