Trop maigre, Samuel Beckett enfant courait tout le temps pour ne pas avoir froid. Il a si bien couru qu’il a fini par quitter l’Irlande dont il a mis longtemps à guérir.
Bélier fougueux, vieillard impudique et courtois, arrivé dans l’existence par accident, d’où son instinct de solitude, il a toujours aimé les insultes à caractère pornographique et voue une reconnaissance éternelle à son éditeur à qui il doit tout.
Une extrapolation remarquable des cinq derniers mois et demi de Samuel Beckett, à 83 ans, en 1989, à la Résidence Le Tiers Temps à Paris où il continue à fumer mais n’écrit plus. Jusqu’à la mort du héros.
A lire absolument quand on aime Beckett comme moi,
c’est-à-dire inconditionnellement !
Une réponse
Je n’étais pas fan absolue de Samuel Becket, mais je le suis de Cunégonde. Alors, je le lirai. Oui mais quand ?