Un bijou de justesse et d’humanité. Et de drôlerie. Un livre qui fait un bien fou. Un "restau du cœur intellectuel". Donc, forcément, un gros coup de cœur.
Un bijou de justesse et d’humanité. Et de drôlerie. Un livre qui fait un bien fou. Un "restau du cœur intellectuel". Donc, forcément, un gros coup de cœur.
Huit cents pages, que c’est lourd ! Pourtant si j’avais pu, je les aurais lues d’une traite. Sur des problématiques actuelles et réalistes, déjà gravissimes en soi : incendies de forêts criminels, « terrorisme » écologique, prises d’otages, gourou charismatique et adolescents révoltés en fugue, les auteurs s’autorisent un rebondissement par page ou presque
Récit, roman, fragments (d’auto)biographie, témoignage indirect ? Un texte. Bellement écrit et fait de 250 pages bouleversantes, remplies d’humanité, de fraternité, de compassion bienveillante, d’amour. D’humour et de suspense. Et de bien d’autres choses.
Ça raconte Sarah la fougue, Sarah la passion, Sarah le soufre, ça raconte le moment précis où l’allumette craque, le moment précis où le bout de bois devient feu, où l’étincelle illumine la nuit, où du néant jaillit la brûlure.
Une nouvelle capitaine cabossée mais vaillante, des secrets et des non-dits qui remontent, un village aux apparences trompeuses et un autre englouti, des sujets inattendus… Olivier Norek renouvelle son équipe, les lieux et les sujets de réflexion, mais il tient son lecteur en haleine du début à la fin sur un rythme crescendo et avec une grande empathie pour les personnages qui la méritent. On en redemande.
Quelle claque ! Au cancer, à la mort, aux hommes, au malheur ! Un hommage à la résistance de tout poil (le cancer est une guerre), à la solidarité et aux femmes. Sûrement le meilleur livre d’un auteur aussi généreux que respectueux de l’être humain. Ici, une femme pour la première fois. Un summum d’humanité.
Un livre court, resserré dans le temps, mais dense et fort. Malgré un sujet difficile : la perte de la mémoire et de l’autonomie en fin de vie, et un final quasi-inéluctable, le goût qui nous en reste est sucré-salé.
Un suspense distillé au compte-gouttes dans un petit village (fictif) pas encore remis des blessures de la guerre et sinistré par la fermeture de la mine, et une écriture précise, légère et littéraire à la fois. Entre Simenon et Elisabeth George.
Un roman d’amour poignant, charnel et très audacieux et un hommage fort à la poésie. Un véritable brûlot.
Une intrigue serrée et maîtrisée, un suspense efficace dans un panorama sociétal réaliste, une équipe sympa, des personnages bien étudiés et une écriture choc, le compte est bon : un auteur à suivre !
La guerre vue à hauteur d’une enfant de sept ans. De manière non conventionnelle, Emmanuelle Pirotte fait jaillir l’espoir de l’horreur et du néant.
Un hommage magnifique à sa fille tant aimée, « une gosse sympa, jamais boulet, jamais collante. Une belle gamine plutôt marrante et à l’aise avec les adultes »
Bel hommage à René, « ce héros », orphelin de père, qui travaillera très jeune à la forge. Il sera aussi comédien amateur puis champion de boxe et divertira les gens de son quartier, des gens du peuple ouvrier,
Un premier roman c’est tentant, toujours. Un premier roman en forme de saga familiale, c’est encore plus alléchant. Et quand ce premier roman-saga est bellement écrit c’est gagné ! Une véritable réussite romanesque.
Un état des lieux de l'Europe, du milieu du XIXe siècle à nos jours, au sens large du terme.
Dès l’introduction, le lecteur est pris en otage, prisonnier des pages à venir. Après l’arrivée d’un homme inconnu quelque part dans une région pauvre française, après une confrontation surréaliste inachevée entre un tout jeune enfant et un cheval fougueux dans sa stalle,
Un bon gros roman que l’on peine à lâcher et qu’on a envie de retrouver dès qu’on l’interrompt. Une construction habile qui...
Un roman sur un sujet d’actualité brûlant, bien mené, sensible, qui nous interroge aussi en tant que citoyens et dénonce tous ceux qui lorsqu’ils font silence se font complices de ces violences inacceptables.
L’on embarque dans un roman qui fait voyager d’une culture à l’autre, dépayse et enchante par sa poésie, avec une écriture superbe.
Bouzid Begag, indigène de seconde catégorie, analphabète, présumé né en 1918...
Sorti en 2014 chez Payot & Rivages, Collection Rivages/Noir, puis en 2015 en version poche chez le même éditeur, 576 pages. Polar, thriller, roman noir selon les chapitres. Prix Le Point du Polar européen 2014, Prix Landerneau Polar 2014 et Prix Michel-Lebrun 2014. L’auteur. Hervé Le Corre a enseigné les lettres jusqu’à il y a […]
Encore une histoire qui nous porte et nous emporte d’un grand souffle romanesque dans un autre lieu et en un autre temps. Avec finesse et objectivité et sans parti pris aucun, Emmanuelle Pirotte nous relate la fin de la conquête de l’Iroquoisie par les colons. Les Hommes Blancs. Et c’est comme si nous y étions…
Un Syrien, Adam, militaire dans l’armée nationale mais sympathisant des rebelles, est sur le point d’être démasqué par le régime.
Un roman en forme de fable futuriste qui déconcerte au départ, bouscule au mitan, émeut, horrifie et apaise à la fin. Avec, parfois, le don de nous convaincre sur des thèmes contemporains comme l’obscurantisme religieux, les migrants (ici les « errants ») et l’avenir de la planète.