Si la littérature devient passion, c’est bien que tout est dans les livres !

Nickel Boys ⇜ Colson Whitehead

Les cinq premières lignes (hors Prologue) : « Le cadeau qu’Elwood reçut pour Noël en 1962 fut le plus beau cadeau de sa vie, même s’il lui mit dans la tête des idées qui signèrent sa perte. Martin Luther King at Zion Hill était le seul disque qu’il possédait, et il ne quittait jamais la platine. Sa grand-mère Harriet avait quelques albums de gospel, qu’elle mettait uniquement lorsque le monde inventait une nouvelle manière de lui taper sur le système… »
EN DEUX MOTS. Ce "récit", véritable brûlot, est un hommage posthume à une cinquantaine de victimes de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Nul doute que Toni Morrison, de son vivant, aurait salué la justesse de l’écrit et remercié son auteur.
Sorti en août 2020 chez Albin Michel, Collection Terres d’Amérique. Roman. 259 pages. Traduit de l’anglais (américain) par Charles Recoursé. Titre original : The Nickel Boys.

Colson Whitehead
Nickel Boys ⇜ Colson Whitehead 2

L’auteur. Colson Whitehead est né en 1969 à New York. Diplômé de Harvard en 1991, il commence une carrière de journaliste pour le New York Times, entre autres. Son premier roman, L’Intuitionniste, sort en 1999 aux Etats-Unis, en 2003 en France, chez Gallimard. Suivront Ballades pour John Henry, Apex ou le cache-blessure, Sag Harbor, Zone 1, toujours chez Gallimard. Son sixième roman, Underground Railroad, sorti en août 2017 en France, en 2016 aux Etats-Unis, aété élu meilleur roman de l’année 2016 et a reçu le prix Pulitzer de la fiction 2017 ainsi que le prix Arthur-C.-Clarke 2017. Nickel Boys, son dernier roman, vient de sortir en France. La sortie aux Etats-Unis a eu lieu en 2019, couronnée d’emblée elle aussi par le Prix Pulitzer, fait rarissime, deux fois de suite.

Le livre est un roman, cependant il pourrait être un récit. Un court prologue nous apprend qu’en Floride un cimetière clandestin contenant des ossements humains a été découvert par des étudiants sur un ancien campus universitaire, « une école de réforme » selon la terminologie de l’époque. En tout, près de cinquante corps de jeunes garçons noirs portés « disparus » et déclarés évadés par les autorités. L’auteur fait des recherches et nous emmène à sa suite dans un endroit sordide, Nickel Academy.

Dans les années 60, en Floride comme dans tous les Etats-Unis la ségrégation est toujours d’actualité. Les lois Jim Crow prônent une discrimination absolue et répressive.


Elwood Curtis a douze ans quand commence l’histoire. Il vit chez sa grand-mère, Harriet, une femme courageuse qui l’aime comme son fils et l’éduque plutôt sévèrement après le départ de ses parents quand il était enfant.
Pour Noël 1962, elle lui offre le disque du discours de Martin Luther King, At Zion Hill, qu’il se met à écouter en boucle tant ces paroles « lui parlent ».
Enfant docile, sérieux et apprécié de tous, il suit assidûment les cours et souhaite faire des études supérieures, souhaitant appliquer à la lettre les conseils de Martin Luther King aux jeunes Noirs : la seule manière de s’en sortir est le savoir. À 13 ans, le marchand de tabac-libraire du quartier l’embauche pour l’aider pendant ses moments libres. Elwood y voit matière à aider sa grand-mère à financer ses études. Quand son professeur d’Histoire Mr Hill lui propose une place – gratuite – dans une grande école universitaire réservée aux Noirs talentueux et méritants, Melvin Griggs Technical, il accepte avec enthousiasme.

Cependant, à la suite d’un compromis judiciaire, il est accusé d’avoir volé une voiture et se retrouve, ahuri, après une période de détention provisoire, dans un tout autre endroit que l'école prévue : il est conduit par la police à la Nickel Academy.
Elwood est un idéaliste. Sa naïveté naturelle ne lui permet pas de comprendre qu’il est tombé dans un piège. Il faut dire que l’extérieur de l’établissement n’annonce pas la couleur, il ressemble à tout excepté aux abords d’une prison : propre, fleuri, arboré, agréable… Oserais-je dire « nickel » ? Nous en lisons : « Ironie du sort, elle correspondait à l’idée qu’il se faisait de Melvin Griggs Technical, à quelques statues et colonnes près ». Mais à l’intérieur…

À l’intérieur, il s’agit bien d’un centre de détention pour jeunes délinquants masculins. Une prison déguisée en maison de redressement. Avec un campus pour les Blancs et un pour les Noirs. Elwood le découvrira très vite à ses dépens. Il va connaître la Maison-Blanche (quel nom pour un lieu de sévices obscurs), les privations, les punitions corporelles injustes et violentes, le travail non rémunéré (joliment appelé pour ces jeunes délinquants « travaux d’intérêt général »), le racisme le plus primaire qui s’affiche librement. Il assistera également des « disparitions », rebaptisées en « fuites ».
« Ici, nous dit Elwood, les criminels violents étaient du côté du personnel ». Au fil du temps, grâce aux dons des Blancs « concernés par le redressement » des enfants de couleur, Nickel Academy est devenue une institution autosuffisante, donc autogérée. L’impunité était assurée et les meneurs se lâchaient.

Après une longue et injustifiée séance de fouet particulièrement violente, décrite dans une scène très difficile à lire, Elwood perd connaissance et se réveille à l’infirmerie, où l’on soigne tous les maux à l’aspirine, y compris les blessures ouvertes. Il reste plusieurs semaines. Et c’est là qu’il fait la connaissance de Jack Turner qui a avalé de la lessive pour venir s’y reposer. Ils sympathisent tout de suite et deviennent amis malgré leurs différences. Turner est l’exact contraire d’Elwood, c’est un petit délinquant. Réaliste voire pessimiste, il conseille à Elwood de renoncer à ses illusions de liberté future et de (semblant) de justice. Pour tenir le coup, pour survivre, il faut impérativement se soumettre, rentrer dans le rang et se faire le plus petit possible. Fermer les yeux et les oreilles pour ne surtout pas être tenté de prendre fait et cause pour les plus faibles. Car les seuls forts ce sont les dirigeants, tous blancs, violents, sûrs de gagner. La dignité, la conscience de soi prônées par Luther King et adoptées comme style de vie par Elwood, il doit les garder enfouies en lui le temps de son séjour à Nickel Academy.


De mauvais traitements en sévices pervers, de tortures en mises à mort barbares, les jours se suivent et se ressemblent à Nickel et des sales gosses noirs disparaissent. Elwood, Turner et les autres survivent par miracle. Les jeunes ne sont jamais au bout de leurs peines, certains dirigeants prennent plaisir à les martyriser. L'auteur n'hésite pas à parler de proies. Quelques passages sont à lire en faisant des pauses, nous avançons avec beaucoup d’appréhension.

La seconde partie est l’après-Nickel Academy et l’auteur nous y a réservé une surprise de taille à laquelle il est impossible de s’attendre et qui dans un tel contexte est une véritable prouesse romanesque. La chronologie y est pour cette raison légèrement disloquée mais je ne peux en dire davantage. Il ne peut qu’y avoir un certain suspense dans une telle histoire : qui s’en sortira et le cas échéant, comment et pour combien de temps ? Mais nous ne pouvons imaginer les dernières pages avant de les avoir lues jusqu’au bout.

Pour ce qui concerne le contenant, l’écriture est au service du propos : claire, sans équivoque, sans emphase, alternant la narration pure et forte et des dialogues utiles. Les mots justes sont choisis et placés à bon escient en toute conscience de leur puissance. L’auteur a dû être d’autant plus en colère d’avoir à les écrire que les faits sont quasiment contemporains.
L’histoire est bien construite. Comme souvent en littérature aujourd’hui, le Prologue ne se contente pas de commencer la narration. Il ouvre l’histoire par une énigme à laquelle nous ne comprenons pas grand-chose. C’est l’Epilogue qui nous permettra de le faire en refermant tristement toutes les portes. Le roman est formé de deux parties dans lesquelles la chronologie ascendante est à peu près respectée. Puis ce sont des allers et retours présent-passé dans l’après Nickel. Car il y a un avant, un pendant et un après Nickel et les deux dernières périodes sont très sombres.

Mon regard sur le livre. Il arrive qu’un livre « mérite » davantage de commentaires que d’autres, que l’on s’y attarde plus longtemps, mais plus encore que l’on en cite des passages suffisamment explicites et bien mieux dits par l’auteur et ses personnages que par que n’importe quel lecteur(ice). C’est le cas de Nickel Boys, basé sur des faits réels et maintenant avérés.

Le personnage principal, Elwood Curtis, force la compassion et une sympathie profonde (sans jamais véritablement se plaindre) d’un bout à l’autre de l’histoire. Sa naïveté est telle qu’il croit en arrivant à Nickel que les hommes sont bons si l’on sait y faire avec eux. Son ami dit de lui : « Elwood, ses beaux impératifs moraux et ses très belles idées sur la capacité des humains à s’améliorer. Sur la capacité du monde à se réparer ».

Quand enfin il commence, aidé par Jack Turner, à comprendre dans quel cauchemar il est tombé, il tente d’interpréter leur situation à sa façon, refusant encore la réalité nue. Ainsi : « Il avait une nouvelle théorie : il n’existait pas de système supérieur régissant la brutalité, rien qu’un mépris aveugle sans rapport avec les individus. Repensant à ses cours de sciences au lycée, il visualisa une Machine à Malheur Perpétuel qui fonctionnait seule, sans intervention humaine. Il pensa aussi à Archimède, une de ses premières découvertes encyclopédiques. La violence est le seul levier qui soit assez puissant pour faire avancer le monde ».

Il lui faudra endurer bien des souffrances avant de croire que le véritable mal vient des hommes blancs, seuls maîtres du destin des enfants noirs qui entrent à Nickel. Et de faire une croix définitive sur ses études universitaires. Grâce à Jack, il réalisera que Nickel Academy est une prison, en aucun cas une école. Les enfants en sortent ruinés, brisés. Quand ils en sortent. Comme d’une prison. Pire qu’une prison en raison de la discrimination et de la complicités actives (le personnel) ou passives (certains parents).
Ainsi pouvons-nous lire : « Nickel était un établissement raciste jusqu’à la moelle – la moitié du personnel enfilait probablement un costume du Klan tous les week-ends –, mais aux yeux de Turner sa cruauté allait plus loin que la couleur de la peau. C’était Spencer (le directeur) et c’était Griff et c’étaient tous les parents qui avaient laissé leurs enfants atterrir là. C’étaient les gens ».



Nous apprenons des choses évidentes qui pourtant ne le sont pas toujours à nos yeux. Notamment qu’à la Nickel Academy comme dans toute l’Amérique le racisme est « culturel », « structurel », qu’il est dans les « racines » des familles et se « transmet » de père en fils. Un atavisme sociétal, le racisme viscéral en héritage. À peine lisible, difficile à écrire, inconcevable, essentiel pourtant, d’autant que les faits se déroulent dans les années 60, un passé proche : « Leurs pères leur avaient appris à mettre un esclave au pas, leur avaient transmis cet héritage de brutalité. Arrachez-le à sa famille, fouettez-le jusqu’à ce qu’il oublie tout sauf le fouet, enchaînez-le pour qu’il ne connaisse plus rien d’autre que les chaînes. Un séjour dans une cage à sueur en acier, avec le soleil qui brûle le cerveau, c’est excellent pour mater un mâle noir, de même qu’une cellule sans lumière, une chambre au milieu de l’obscurité, hors du temps.
Après la guerre de Sécession, lorsque l’amende de cinq dollars sanctionnant les infractions définies par les lois Jim Crow – vagabondage, changement d’employeur sans autorisation, « contact présomptueux », pour ne citer que celles-là – poussa des hommes et des femmes noirs dans les affres de la servitude pour dettes, les fils blancs se remémorèrent les traditions familiales. Ils creusèrent des fosses, façonnèrent des barreaux, interdirent la lumière nourricière du soleil. La Florida Industrial School for Boys était ouverte depuis six mois à peine quand les débarras du deuxième étage furent convertis en cellules d’isolement (…). Les fils ne dérogeaient pas aux méthodes de leurs pères ».
(Cet établissement est devenu Nickel Academy par la suite). J’essaye d’imaginer l’état d’esprit de l’auteur en couchant de tels mots sous ses doigts. En vain.


Tout dans cette histoire est révoltant. Les combats de boxe entre autres, organisés par et pour le plus grand plaisir des dirigeants, et qui m’ont fait penser aux combats de chiens d’aujourd’hui et à ceux de coqs il y a des siècles aux États-Unis et ailleurs. Tout aussi horribles car ces combats sont censés se terminer par la mort du plus faible. Déjà infâmes s’agissant d’animaux, imaginer de tels combats entre jeunes garçons, parfois truqués qui plus est, est terrifiant et révulsant.

Tout autant révoltants dans la forme, dans les expressions baptisant les différents secteurs de l'académie", mais cela compte aussi car dans une telle ambiance rien n’est gratuit. Et sûrement pas les jolis noms d’endroits utilisés pour désigner cyniquement les lieux où se déroulent les exactions les plus violentes : La Maison-Blanche, L’Allée des amoureux, le Marchand de glaces… Une mordante ironie pour ces antichambres de la mort ou l'entrée aux enfers.

Quant au mot « nickel », je ne pourrai jamais plus l’entendre ou le lire sans penser à cette école du malheur et y voir la signification qu’on lui connaît dans la vie courante : nickel est synonyme de propre, de net, d’impeccable. « Nickel chrome », oui, est une expression familière venant de l’argot militaire et signifiant « parfaitement propre, brillant, reluisant, impeccable ». Pourtant ici, Nickel Academy doit son nom à l’un de ses anciens dirigeants, Trevor Nickel. Coïncidence macabre.




Je dirai pour finir que l’on ne sort pas indemne d’un tel livre. Que l’on n’en sort pas grandi. Pas fier de faire partie du genre humain. Pas fier d’être blanc de peau. Pas fier d’entendre les nouvelles de l’Amérique d’aujourd’hui quand elles nous disent qu’un jeune homme noir est mort sous les mains ou sous les balles de policiers blancs… Et lorsqu’on entend il y a quelques semaines la mort de Gerard Floyd.
Mais je dirai surtout qu’un tel livre est indispensable et que s’il est difficile à lire c’est que nous sommes tous des descendants lointains des colons blancs qui ont petit à petit, dès que les bateaux leur ont permis de traverser les mers et durant des siècles, maîtrisé, assassiné, torturé (exterminé pour certains) les « indigènes » du monde entier chez eux. Les manuels scolaires, rédigés par les vainqueurs, n’en ont que très peu parlé (et le cas échéant, de manière évasive, pas question de mentionner les morts et les blessés, ni de se justifier – de quoi donc ? –, en glorifiant le courage des conquérants et la grandeur de la France), ou bien pas du tout. Ce qui vaut pour la France concerne bien évidemment toute l’Europe. Les Blancs supérieurs aux Noirs, aux Jaunes, aux Rouges, aux Bruns et à tous les mélanges de couleurs. La pureté c’est le blanc. D’ailleurs la civilisation est blanche.

Une lumière peut-être, faible mais présente dans la reconnaissance que fait ici Colson Whitehead des souffrances de ces garçons. Il leur rend une sorte d’hommage posthume. En prouvant leur mort par la découverte de leurs ossements, il en fait des êtres prégnants, faits de chair et de sang rouges mais à la peau noire, et qui pour cette raison vivent et meurent au gré des hommes blancs, les civilisés.
Il nous faut remercier les romanciers, de plus en plus nombreux, qui, davantage que les historiens, nous donnent une idée de la condition des hommes et des femmes du monde par le biais de leurs histoires. Des histoires qui sont le fruit d’innombrables recherches faites par des personnes neutres. Des fictions riches de l’Histoire du monde qui, en mettant des mots sur les choses, en nommant les participants, les responsables et les victimes de toutes les exactions, nous permettent de considérer l’Histoire d’aujourd’hui comme étant la conséquence de celle d’hier et d’avant-hier. Pour ce qui concerne les Français, La Françafrique de la guerre froide découle de la décolonisation, qui découle de la colonisation qui, elle découle de l’esclavage et de son « abolition ». Avec pour point commun le racisme toujours présent, sous une forme larvée ou affichée selon les lieux et les époques. Et si le devoir de mémoire commence impérativement par la reconnaissance des faits, il est lui-même insuffisant.



L’EVIDENCE PAR LES MOTS


Les paroles qui guident Elwood : « Il y a dans le monde de grandes forces, les lois Jim Crow notamment, qui visent à rabaisser les Noirs, et de plus petites forces, les autres personnes par exemple qui cherchent à vous rabaisser, et face à toutes ces choses, les grandes comme les petites, il faut farder la tête haute et ne jamais perdre de vue qui l’on est. Les pages des encyclopédies sont vierges. Des gens vous piègent et vous dupent avec le sourire, pendant que d’autres vous dépouillent de votre amour-propre. N’oubliez jamais qui vous êtes ».

L’après-Nickel, quand cet après existe : « Les garçons arrivaient diversement abîmés à Nickel, où ils écopaient de nouvelles meurtrissures. Souvent, des écarts plus graves et des institutions plus dures les attendaient. Que ce soit avant, pendant ou après, s’il fallait définir leur trajectoire générale, les garçons de Nickel étaient baisés ».

Et plus loin : « Voilà ce que cette école vous faisait. Et ça ne s’arrêtait pas le jour où vous en partiez. Elle vous brisait, vous déformait, vous rendait inapte à une vie normale ».

« Nickel n’était qu’un endroit comme les autres. Un comptoir à La Nouvelle Orléans, une piscine publique à Baltimore où l’on avait préféré couler du béton plutôt que de permettre à des gamins noirs d’y tremper un orteil. C’était un endroit parmi d’autres, mais s’il en existait un, alors il en existait des centaines, des centaines de Nickel et de Maisons-Blanches comme autant d’usines à souffrance disséminées dans tout le pays ».

Et en 2014, les souvenirs d’enfance d’une jeune fille noire à New York : « …Et soudain tout lui revint à la lumière de choses minuscules, comme héler un taxi en vain au coin d’une rue, des humiliations ordinaires qu’elle oubliait cinq minutes plus tard sous peine de devenir folle, et à la lumière aussi de choses flagrantes, la traversée en voiture d’un quartier délabré, anéanti par ce même effort gigantesque, ou un adolescent abattu par un policier, un de plus : ils nous traitent comme des sous-hommes dans notre propre pays. Ça ne change pas, ça ne changera peut-être jamais ».


Pour terminer, un lien vers un article d’Annick Cojean, du journal Le Monde. Accessible en totalité pour les abonnés au journal Le Monde. Les autres devront se "contenter" du début, fort intéressant.

https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/10/11/simone-schwarz-bart-epouser-quelqu-un-hors-de-sa-culture-ca-dessille-votre-regard_6055594_3260.html

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