Sorti chez Noir et Blanc/Notabilia en mars 2019. Roman. 154 pages.
Après une enfance douloureuse, ballotée entre Manhattan et les Hautes-Alpes, des parents séparés, un père violent, une mère paresseuse et menteuse, Vivian Maier, 1926-2009, travaille en 1943 pour fuir son milieu. Nurse pour assurer sa subsistance, elle photographie toute sa vie des visages, des êtres malmenés par l’existence, en Amérique, en France mais aussi dans le reste du monde. Secrète, « puits de silence » quant à son travail photographique, qu’elle ne le fera jamais publier, afficher, ou vendra ; toute son œuvre reste entassée dans des cartons.
Atmosphère intimiste, toute en délicatesse et retenue, pour écrire la biographie de cette femme insaisissable et difficile à cerner en fonction des avis contradictoires des personnes qui l’ont connue.
La phrase : « Elle possède ce sens du détail qui dit tout d’une histoire, d’un monde, d’une vie ».
Le grain de sel de la SL. Comment ai-je pu l’acheter quand il est sorti et ne pas encore l’avoir lu ?! J’aime pourtant tellement cette auteure « intimiste, toute en délicatesse et retenue ». Tout comme l’atmosphère de ce nouveau roman comme le dit Cunégonde.