Stéphanie Perez est une jeune journaliste reporter d’investigation, envoyée spéciale de la télévision française pour “couvrir” divers sujets internationaux, souvent des conflits, pour les chaînes France 2, France 3 et France Info notamment. C’est d’ailleurs un reportage qu’elle a effectué au Musée d’art moderne de Téhéran qui va l’inciter à écrire cette histoire vraie sous forme de fiction.
Son premier roman.
L’histoire, basée sur une histoire vraie écrite sous forme de fiction afin de protéger les protagonistes, est celle de Cyrus, un jeune homme autodidacte des quartiers populaires. Bien que sans diplômes, il se présente pour travailler au Musée d’art moderne qui va ouvrir en 1977 à Téhéran et abritera la collection privée de la femme du Chah d’Iran, l’impératrice Farah Diba, amatrice de peinture contemporaine.
Une description très précise nous est faite de chaque tableau du trésor impérial qui ne pourra quitter le pays après l’abdication du Chah et de son achat.
Cyrus apprendra tout sur la peinture au sein du musée et restera le gardien fidèle de ces magnifiques et nombreuses œuvres d’art estimées à trois milliards d’euros et enviées dans le monde entier.
Racontée de manière très visuelle, l’histoire se lit comme un roman d’aventure. Un premier roman passionnant et didactique à ne pas manquer ! Et prometteur si Stéphanie Perez décide de s’inspirer de ses nombreux reportages pour transformer l’Histoire en histoires.
L’avis de la SL. Les premiers romans, j’adore ça. Les bons journalistes qui transforment les maux du monde en mots à lire, j’adore. Et quand c’est une femme…
Oserais-je dire que Le gardien de Téhéran prend la poussière sur une étagère depuis sa sortie ? Oui. Alors que je suis friande des premiers romans et des romans contemporains historiques… Je vais une fois encore promettre de le lire au plus tôt. Et d’intercaler des livres plus courts entre deux gros pavés longs à lire, longs à chroniquer et lourds dans les mains…