Faïza Guène est une jeune romancière et scénariste française d’origine maghrébine. Née en Seine-Saint-Denis, elle vit maintenant à Marseille. Enfant précoce, elle apprend à lire en regardant la télévision et commence très jeune à écrire des petites histoires pour ses copines, puis dans la gazette de son collège. Elle n’a que dix-neuf ans lorsqu’elle publié Kiffe kiffe demain (septembre 2004), qui deviendra de suite un succès d’abord en France avant d’être traduit en pas moins de… vingt-six langues. Depuis, elle publie des romans qui rencontrent tous un beau succès.
Vingt ans après Kiffe kiffe demain, Faïza Guène remet sur la scène son héroïne, Doria, qui a maintenant trente-cinq ans et vit à Bondy.
Doria s’apprête à divorcer, et élève seule son fils de sept ans. Elle a mis son mari à la porte et raconte sa vie de façon très amusante, notamment la course quotidienne pour emmener le petit à l’école sans arriver en retard.
Son plus beau prix littéraire : l’admiration dans les yeux de sa mère qu’elle vénère.
Une explication amusante sur une décision linguistique qu’elle n’est peut-être pas la seule à avoir (in)consciemment prise :
“Ce qui s’est passé pendant le covid reste dans le covid. Non, désolée, je refuse de dire LA covid, je persisterai à dire LE covid, parce que, Breaking news, un truc qui vous enferme à la maison, qui vous sape le moral chaque jour que Dieu fait, vous empêche de travailler et de penser à l’avenir, c’est forcément MASCULIN”.
Une réponse
Eh bien, ça fait (au moins) un roman de plus à lire dans un délai très court. Kiffe kiffe demain m’attend, depuis combien de lunes, dans l’une de mes PAL. « PAL », cet acronyme que je vais bientôt bannir de mon vocabulaire, à moins d’en remplacer la déclinaison par « Premier à lire ». Auquel cas il y aura pléthore d’ex-aequo et je serai obligée de faire am-stram-gram. Avec interdiction absolue de changer le choix du hasard. S’amuser en lisant, pas mal…