Si la littérature devient passion, c’est bien que tout est dans les livres !

Ecrire la vie ⇜ Annie Ernaux

Douze romans dans lesquels vous pourrez piocher au gré de vos inspirations, ou lire intégralement.
Sorti chez Gallimard, Collection Quarto en octobre 2011, 1085 pages.
Annie Ernaux portrait
Annie Ernaux, toujours souriante.

A quatre-vingt-deux ans, Annie Ernaux vient de remporter le prix Nobel de Littérature pour l’ensemble de son œuvre. Femme engagée dans ses livres autant que dans la vie, professeure de lettres et écrivaine française, elle a passé sa vie à assouvir sans relâche sa passion : l’écriture. Sa propre vie lui sert de matériau de base, dont elle s’est toujours servie pour soutenir dans ses écrits les femmes et les minorités.

Autant vous l’avouer tout de suite, je suis une inconditionnelle d’Annie Ernaux que j’ai commencé à lire bien avant qu’elle ne soit nobelisée.

Transfuge de classe, Annie Ernaux a mis au point une écriture qu’elle qualifie elle-même de plate pour être accessible au plus grand nombre, décrivant à merveille l’intimité des femmes et dans laquelle on se retrouve aisément. Elle décrit avec justesse la vie des gens simples.

Difficile de vous conseiller un titre plus qu’un autre puisque je les ai tous aimés, avec un bémol pour le dernier, Le jeune homme, que je trouve peu représentatif de son œuvre.

Le recueil commence par un photo-journal autobiographique et se poursuit par douze romans dans lesquels vous pourrez piocher au gré de vos inspirations, ou lire intégralement, ce que je vous recommande chaudement. Inutile de vous dire que ce recueil est un vrai coup de cœur.

Commentaire de la SL.
Encore une belle idée de cadeau pour Noël. Offrir un livre, ce n’est pas offrir une paire de gants ou une écharpe, ni même un vide-poche ou une boîte de chocolats. C’est une attention particulière à la personne à qui on l’offre et une prise en considération de ses goûts. On n’offre pas le recueil d’une vie d’écriture d’Annie Ernaux à un ‘bon vieux macho’ alors qu’on peut lui offrir une écharpe chaude. Pourtant, comme il faudrait que les hommes, machos ou féminisants, lisent et relisent les femmes comme elle…
Cela dit, je ferais mieux de me trouver un trou de souris car je n’ai lu que deux romans d’Annie Ernaux, trois peut-être... Mais j’y reviendrai.

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