
Louis-Laurent Brétillard, qui d’autre, alors que je n’ai pas trouvé grand-chose pour ne pas dire rien sur Internet, peut mieux que lui-même donner un aperçu de sa vie et de sa biographie ? Louis-Laurent Brétillard le fait en des termes modestes :
“Après une carrière d’entrepreneur dans les nouvelles technologies puis dans l’édition d’art, je partage ma vie entre Paris et Veules-les-Roses, dans cette Normandie des falaises que j’aime tant et que mes personnages donnent à aimer. Mes romans percutent notre époque et ses crises ; leur rythme emprunte au thriller, l’écriture est enjouée, l’humour décalé, le tragique mis à distance”.
J’ai découvert, cet été, grâce à la très jolie librairie Les Mondes de Zulma, à Veules-les-Roses sur la côte normande, les romans policiers “locaux”. Et je vous les recommande. Parmi leurs auteurs, toujours proches des habitants locaux, Louis-Laurent Brétillard, qui en a déjà plusieurs à son actif.
Nous sommes à Veules-les-Roses, jolie bourgade normande où coule le plus petit fleuve de France, la Veules, 1 km 100.
La voiture publicitaire du cirque Zamour annonce qu’un crime sera commis à Veules ce week-end. Nombreux sont les habitants qui se croient concernés. Cellule de crise installée à la mairie par le préfet qui passe en revue tous les habitants.
Ce roman en huis clos est grave et drôle à la fois, avec une fin épique. C’est un bon moment de lecture garanti, vacances ou pas vacances, rentrée littéraire ou pas rentrée littéraire.
Une réponse
Le grain de sel de la SL.
Les polars locaux… mouais, j’ai dû en lire deux : un parce que j’étais hospitalisée et n’ai pas pu trouver “mieux” dans le chariot-bibliothèque de l’hôpital ; j’en ai oublié l’histoire et son lieu, les personnages et le titre ; à se demander si je l’ai vraiment lu, ou alors juste avant ou après une anesthésie. Un deuxième parce qu’il était écrit par une amie, plutôt pas mal. Heps, non, pas celui-ci, ce n’est pas un policier mais une biographie familiale. Alors, en fait je n’en ai lu qu’un, évaporé dans mes neurones.
En réfléchissant mieux, tous les romans, polars ou pas polars, qui se déroulent en un seul lieu ne sont-ils pas des romans « locaux » ?
Un a priori ridicule (comme tous les a priori, non ?) me les fait fuir d’office. Je ferai sans doute un effort pour celui-ci, merci Garance. Seul(e)s les imbéciles ne changent pas d’avis. Imbécile est un mot épicène.