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SI LA LITTÉRATURE DEVIENT PASSION, C’EST BIEN QUE TOUT EST DANS LES LIVRES !

Le vieux qui lisait des romans d’amour ⇜ Luis Sepulveda

 

Le Vieux qui lisait des romans d’amour est un roman de Luis Sepulveda qui l’a écrit en hommage à son ami Chico Mendez mort pour ses idées. Les thèmes sont la colonisation et l’écologie.

LES PERSONNAGES PRINCIPAUX

. Le Dr Rubincondo Loachamin est LE dentiste d’El Idillio. Fils illégitime d’un immigrant ibérique, il en tire une extrême véhémence envers TOUS les gouvernements. Il est d’un caractère révolté et sans-pitié. Il vient chaque semaine à Idilio sur un bateau nommé le Sucre pour examiner les patients, les rescapés de la malaria fatigués de cracher les débris de leur dentition. Il trouve un dentier pour chacun d’eux. Proche ami d’Antonio, il lui apporte des livres d’amour tristes, que lui sélectionne une prostituée noire qu’il affectionne.

. José Antonio Bolivar est un homme solitaire. A l’âge de 15 ans, il se maria avec Dolores Encarnación Otavalo. Ils essayèrent d’avoir un enfant mais elle était stérile. Devenus la risée de Saint Luis, ils décident de se rendre à El Idillio. Mais Dolores meurt de maladie comme beaucoup de colons ravagés par la faim, la déshydratation, les maladies. Les Shuars, afin d’aider les colons, leur apprirent à se nourrir, à chasser, à vivre dans la nature. Antonio se découvre alors lui aussi une passion pour la nature, ainsi que pour les romans d’amour qu’il lit très lentement, syllabe par syllabe, en détachant chaque mot. Il est recueilli par les Shuars.

. Le maire est un gros homme qui transpire à longueur de temps, ce qui lui valut le surnom de «limace». Stupide, insignifiant, il se montre cruel et ingrat. Il passe son temps à boire de la bière.

. Les Shuars sont une tribu indigène qui vit dans la forêt et dont les traditions sont strictes. Respectueux de la nature, ils méprisent les colons qui dégradent l’environnement.

L’INTRIGUE

Dans la forêt amazonienne, le corps d’un gringo est ramené dans la colonie d’El Idillio par des membres des Shuars. Le cadavre, salement déchiqueté, comporte trois profondes entailles à la tête. Le maire va voir ce qui se passe mais, repoussé par l’ampleur des blessures, il accusera les Shuars de l’avoir tué à coups de machette. Antonio comprend qu’il s’agit non pas d’une machette mais des griffes d’un grand félin. Il trouve des peaux de jeune jaguar et en conclut que le gringo a été tué par une femelle jaguar protégeant ses petits. Le maire rédige un rapport sur cet événement et convoque Antonio et d’autres gringos. Il organise une expédition dans la forêt pour tuer le jaguar. Mais le maire, n’ayant aucune connaissance de la nature, handicape le groupe. Un jour, choqué par la mort d’un membre de l’expédition, il décide de payer Antonio pour continuer seul  la traque…

MON AVIS

J’ai apprécié cette lecture. L’histoire est entraînante et racontée de manière habile. L’écriture est rythmée et poétique, tout est relaté de manière naturelle. L’ensemble, qui se lit facilement, est limpide et touchant. Ce n’est pas un roman majeur, mais la qualité de l’écriture et les thèmes développés sont assez actuels (la protection de l’Amazonie). L’histoire est courte mais profonde et originale. On est tenu en haleine jusqu’à la fin. C’est un bon roman pour les adolescents, je le conseille aux amoureux d’aventure qui n’aiment pas les «gros» livres.

Enfin, s’il fallait lui mettre une note, je lui mettrais 7/10.

[quote]Un livre intéressant et touchant qui transcende la nature.

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