26.09.2018 – INTEGRALE – A. Mabanckou, E. de Fontenay, O. de Lamberterie, É. Fottorino…
Ce mercredi dans La grande librairie, des écrivains vous racontent leurs secrets de famille, les silences et les non-dits qui les accompagnent… Autour de François Busnel, retrouvez : Alain Mabanckou, Éric Fottorino, Élisabeth de Fontenay, Olivia de Lamberterie, Sophie Daull et partez à la rencontre de l’américain Dan Chaon. – Chantre de la mémoire familiale africaine, l’écrivain et enseignant franco-congolais, Alain Mabanckou présente son nouveau roman « Les cigognes sont immortelles », qu’il publie aux éditions du Seuil. À travers le regard que pose un enfant sur les lourds secrets de sa mère, découvrez comment l’auteur de « Mémoires de porc-épic » croise l’histoire du Congo et l’histoire de sa famille, toutes deux transformées par l’assassinat du président congolais, en 1977. – L’écriture pour rattraper les moments perdus. Neuf ans après « L’homme qui m’aimait tout bas », roman consacré à son père d’adoption, Éric Fottorino part sur les traces d’une inconnue : sa mère. Dans « Dix-sept ans », publié aux éditions Gallimard, le journaliste et romancier plonge dans le passé de Lina, longtemps jugée sévèrement. Jusqu’au jour où celle-ci lui révèle un terrible secret… Sans conteste, le plus personnel de ses témoignages. – Avec « Gaspard de la nuit », qu’elle publie aux éditions Stock, la philosophe Élisabeth de Fontenay s’emploie à donner une existence à son frère atteint de handicap mental, ce vieil enfant de 80 ans qui ne parle plus. Un récit intime dans lequel l’auteure dresse en filigrane un portrait qu’elle aime à définir comme l’autobiographie de son frère. Une œuvre touchante de sincérité, entre fragilité et humanisme. – Douleur, souffrance, récit… Comment par les mots évoquer ce frère, son frère, qui a choisi de ne plus vivre un soir d’octobre et d’en finir. « Avec toutes mes sympathies », publié aux éditions Stock, Olivia de Lamberterie consacre une ode à la mémoire de son frère et vous plonge dans la beauté de l’intime dans un livre de vie ! – Interroger ses origines pour soigner ses blessures. Après « Camille, mon envolée », dédié à sa fille disparue et « La suture », dans lequel elle se penche sur le passé de sa mère, Sophie Daull poursuit sa reconstruction par la fiction. Dans le lumineux « Au grand lavoir », découvrez comment la comédienne de 53 ans met en scène le meurtrier de sa génitrice. Un roman publié aux éditions Philippe Rey. – Rencontre avec l’un des romanciers les plus prometteurs de sa génération : l’écrivain américain Dan Chaon à l’occasion de la sortie de son nouveau roman « Une douce lueur de malveillance », publié aux éditions Albin Michel.