Sorti en janvier 2009 aux Editions NIL. 392 pages. (Premier et dernier) Roman (épistolaire). Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Aline Azoulay.
L’auteur. Mary Ann Shaffer, née en 1934 en Virginie, est décédée en 2008, quelques mois avant la sortie de son livre, qu’elle a terminé avec sa nièce Annie Barrows, auteure de livres pour enfants. D’abord éditrice, elle exerce le métier de bibliothécaire et enfin de libraire.
EN DEUX MOTS…
…Comme en cent : un livre qu’il faut avoir lu car il fait du bien au moral. Si l’auteure y raconte un épisode peu évoqué en littérature, l’occupation de l’île de Guernesey par les Allemands, elle le fait de manière positive grâce à ses personnages, témoins directs ou indirects, qui ont inventé une réunion du fameux cercle littéraire pour éviter une arrestation, puis l’ont réellement créé et fait durer pour profiter des bienfaits des livres, de leur lecture et des discussions entre lecteurs. Pendant et après la guerre, pour oublier « la noirceur du dehors ». Que du bonheur pour les lecteurs que nous sommes !
Le style. Un roman épistolaire, pour être agréable, doit être aisé à lire. Et pour cela, il faut qu’il soit écrit d’une plume légère et constitué de courts chapitres (les lettres). C’est le cas.
Cerise sur le gâteau : le livre m’aura valu la plus courte chronique de ce blog, hors rubrique « Tombés des mains ». Autant de temps de gagné pour lire un peu plus.
Une seule citation, elle concerne les livres, alors…
« C’est ce que j’aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l’infini, et c’est du plaisir pur. »
Et surtout, cette réflexion plus vraie que vraie et que les lecteurs que nous sommes sauront apprécier à sa juste valeur : Lire de bons livres vous empêche d’apprécier les mauvais.
Non, Serial Lectrice, un roman populaire (ou à succès) n’est pas forcément un nanar ! J’avais lu ce roman à sa sortie, et justement parce que c’est un livre qui fait du bien, et qu’en plus l’écriture est plaisante, je m’en souviens encore aujourd’hui et n’hésite pas à le recommander.