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SI LA LITTÉRATURE DEVIENT PASSION, C’EST BIEN QUE TOUT EST DANS LES LIVRES !

La République du bonheur ⇜ Ito Ogawa

La République du bonheur ⇜ Ito Ogawa - Ito Ogawa portrait - BouQuivore.fr

Ito Ogawa est une écrivaine japonaise. Née en 1973, elle fait des études de japonais à Tokyo puis écrit des livres illustrés pour enfants. Elle se met ensuite à l’écriture de romans dont cinq dont celui-ci sont traduits en français (par la même traductrice Myriam Dartois-Ako) et publiés chez le même éditeur (Philippe Picquier). Dans l’ordre de sortie : Le Restaurant de l’amour retrouvé (2013), Le Ruban (2016), Le Jardin Arc-en-ciel (2018), La Papeterie Tsubaki (2017) et le dernier chroniqué ci-dessous.

Voici un roman qui peut être classé dans les romans « feel good » = « qui font du bien ». Et il n’y a pas de honte à cela, surtout en cette période anxiogène que nous traversons difficilement.
Il fait suite à « La papeterie Tusbaki » (mais on peut le lire seul), qui m’avait séduite avec ses correspondances d’une grande délicatesse puisque je suis amoureuse des échanges épistolaires.

Peppe s’est mariée avec Mitsurô dont la fille, 6 ans, rentre à l’école primaire. Peppe, écrivaine publique, qui se met à la cuisine pour que la fille de son mari mange correctement.
Les courriers qu’écrit Peppe pour ses clients sont précédés de la description des raisons pour lesquelles ils sont commandés.

C’est toujours passionnant, attachant, réalisé avec délicatesse. Une telle habileté d’écriture fait envie… Découverte de courriers pour des vœux funéraires, une coutume que j’ignorai totalement.

La gastronomie japonaise tient une place de choix dans ce roman puisque Mitsurô tient un restaurant où il cuisine.

Omniprésence des traditions dans la vie quotidienne. Du faire-part de mariage aux vœux funéraires, en passant par des lettres d’amour et de réconciliation, un ensemble de lettres qui font du bien et qu’on aimerait recevoir.

Je vous le recommande vivement.

Une réponse

  1. Le « feel good », pas trop mon truc, la littérature japonaise non plus mais là je ne sais pas pourquoi… Peut-être les assimilé-je tous à du « feel good » justement, en tout cas les récents. Ou mon goût trop prononcé pour le noir… Ou parce que je ne suis pas sûre qu’en se faisant du bien à soi-même on en fasse à autrui. Mais ce n’est pas la première fois que j’entends le nom d’Ito Ogawa cité parmi les bons auteurs. Et deux romans m’attendent depuis leur sortie dans une PAL: « Le restaurant de l’amour retrouvé », dont je trouvais le titre un peu mièvre, et « Le Ruban ». Ou par bêtise pure et simple.
    Puisque Cunégonde « s’y met », façon de parler, je connais son amour de la littérature japonaise, je vais commencer par « Le Restaurant… » qui, lui, sera ouvert je pense.

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