![Les guerriers de l’hiver ⇜ Olivier Norek 1 Les guerriers de l’hiver ⇜ Olivier Norek - Olivier Norek. Photo La Voix du Nord - BouQuivore.fr](https://bouquivore.fr/wp-content/uploads/2024/12/Olivier-Norek.-Photo-La-Voix-du-Nord.jpeg)
Olivier Norek a plusieurs vies. Après avoir travaillé dans l’humanitaire en ex-Yougoslavie, il a exercé comme lieutenant au SDPJ 93 (Service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) pendant près de vingt ans. Il s’est mis à l’écriture et publie des romans policiers noirs, dont une trilogie relatant les enquêtes du capitaine Victor Coste, son double sans doute : Code 93, à la fois le premier de la trilogie et son premier roman, puis Territoires et Surtensions. Suivront Entre deux mondes, thriller profondément humain qui se déroule en pleine jungle de Calais, Surface, puis Impact et Dans les brumes de Capelans. Plusieurs de ses romans ont été primés et adaptés en séries.
Olivier Norek met (provisoirement ?) de côté le roman policier pour faire avec talent la narration d’une guerre peu connue : En 1911, la Finlande, qui n’a que vingt-deux ans, est attaquée par la Russie, dix-sept fois plus peuplée, sur les 1300 kilomètres de frontière imprenable.
Par des températures de – 30 à – 50°, les hommes s’affrontent. Les Finlandais, habitués à skier dès leur plus tendre enfance, se déplacent aisément et leur sniper Simo, la Mort Blanche, contribue avec évidence à la victoire.
Comme toutes les guerres, souffrance et trop nombreux morts.
Difficile à quitter, captivant, ce récit de guerre est la promesse d’une lecture didactique qu’on n’oublie pas.
3 réponses
Les guerriers de l’hiver est un roman qu’on a du mal à lâcher. Olivier Norek y décrit un épisode méconnu de l’histoire, à savoir comment une poignée de soldats finlandais sous-équipés a vaillamment tenu tête au rouleau compresseur de l’armée soviétique avant l’inévitable capitulation. On y apprend également comment un jeune paysan exceptionnellement doué pour le tir deviendra le plus redoutable tireur d’élite de l’histoire. On s’attache à ces jeunes gens que rien ne destinait à devenir soldats et qui ont tous réellement existé. A aucun moment on ne s’ennuie, malgré la répétition des scènes de combats.
Olivier Norek est un excellent conteur, on le savait déjà. Sa plume s’est encore affinée.
Merci Janette. C’est vrai, Olivier Norek est comme le bon vin. Depuis pas mal de livres il joue dans la cour des grands. Il va bien falloir que je la lise enfin cette histoire dans l’Histoire.
Super ! Merci Garance pour cette petite piqûre de rappel. Je ne l’ai pas encore lu, l’ayant pourtant acheté dès sa sortie. Le temps, sans aucun doute. Et son manque. Mais il sera lu bientôt, Olivier Norek faisant partie de mes grands chouchous. N’est-ce pas lui qui a écrit l’indispensable « Impact ». Son registre littéraire s’élargit, sa plume s’embellit.