Un roman traduit par Marc Amfreville promet un bon moment de lecture. N’oublions pas le travail primordial des traducteurs qui nous permet des découvertes de littérature étrangère qu’on n’aborde pas obligatoirement dans la langue originale.
Ci-contre, Delia Owens.
Avec ce « bon gros roman », comme disait Marguerite de la Licorne, vous saurez tout sur la vie dans le Marais en Caroline du Nord.
La nature est à l’honneur pour l’histoire de Kya, dès 1969, abandonnée par sa mère à 6 ans. Son frère, Jori, 13 ans, lui apprend le Marais sur lequel elle navigue, parfaitement à l’aise. Aidée par leur vieux Jumping, qui tient la seule station-service flottante et sa femme, Mabel, elle réussit à s’en sortir de façon surprenante, avec grand courage et une énergie peu commune, luttant contre la solitude.
Magnifiques descriptions de la nature, des animaux et d’une société américaine plutôt laxiste en matière d’intervention humaine vis-à-vis d’une enfant seule.
Des personnages hauts en couleurs et une garantie d’évasion par la littérature que je vous incite à découvrir pour une belle échappée. Françoise, ma comparse de l’Age de raison, mentionne aussi de la poésie dans ce beau roman. Alors, n’hésitez pas ! Vous ne serez pas déçus. Et, si je pouvais, j’achèterais volontiers les livres de Kya !
Enfin, merci à Laurence d’avoir insisté pour que je le lise.
Une réponse
Un roman qui me semble bien bon à lire. Nature magnifiée, enfant abandonnée qui s’en sort et des personnages marquants, la solitude, la Caroline du Nord… le compte est bon…
Pour le nombre de pages et partant le poids du livre, j’attendrai pourtant la sortie poche pour l’acheter. Même si entre nous soit dit j’ai entendu des avis contraires, disant que l’on faisait tout un plat de bien maigres ingrédients : descriptions moyennement belles, plausibilité douteuse de l’histoire. Le lire m’en donnera une idée personnelle. D’autant que c’est un premier roman et que ça c’est quasi sacré pour moi !