Haruki Murakami est un écrivain japonais hyperdoué : sujets originaux, extrêmement variés, fantasques et/ou profonds, écriture brillantissime. C’est un auteur des auteurs japonais contemporains les plus lus au monde, et sûrement le plus prolixe. Il a écrit de très nombreux ouvrages – romans, essais, BD, nouvelles, pas toujours faciles mais toujours poétiques– que je n’ai pas tous lus faute de temps, et qui ont souvent reçu un ou plusieurs prix littéraires.
Parmi eux et dans le désordre la trilogie fantatisco-policière1Q84, L’Eléphant s’évapore, La Ballade de l’impossible, Saules aveugles, femme endormie, Ecoute le chant du vent, Des hommes sans femme, La fin des temps, Les amants du Spoutnik, etc. .
La liste est longue. Mais celui qui a illuminé mon esprit le temps de sa lecture et que j’ai toujours en mémoire tel un rêve éveillé récurrent est le SU-BLI-ME Kafka sur le rivage : hautement poétique pour sa plume ET pour son sujet.
Au prétexte d’un abandon de chat dans les années 30 Haruki Murakami raconte son père qui récitait des sutras chaque matin devant l’autel domestique, traumatisé par la guerre dans un régiment particulièrement sanguinaire contre la Chine, comme la plupart des Japonais incorporés dans l’armée sans le désirer.
Son père aimait étudier la littérature, il passait beaucoup de temps à lire dans leur maison pleine de livres.
Un bel hommage à son père qui échappe de peu à la mort pendant la guerre et des souvenirs d’enfance attachants bien qu’il soit « le fils ordinaire d’un homme ordinaire ».
Sans oublier les belles illustrations d’Emiliano PONZI.