
Née dans le New Jersey, Donna Leon vit depuis plus de trente ans à Venise, ville où se situent toutes ses intrigues.
Les enquêtes du commissaire Guido Brunetti ont conquis des millions de lecteurs à travers le monde et ont toutes été publiées en France aux éditions Calmann-lévy.
(Source : le site Internet de Calmann-Lévy).
Cette autobiographie nous propose les mémoires originales et passionnantes de cette Américaine du New Jersey, devenue écrivaine de romans policiers qui se passent à Venise la Sérénissime.
Après une enfance dans une grande maison familiale attenante à la ferme de ses grands-parents, Donna Leon a grandi dans une famille de lecteurs qui racontaient des histoires aux enfants et jouaient avec lesmots. Un bon apprentissage pour l’écriture.
Autre cadeau merveilleux : sa mère avait une propension à la gaieté, qu’elle transmit à ses enfants.
Devenue une jeune adulte, Donna Leon se dit “irresponsable et insouciante par nature”. Elle a la bougeotte et n’hésite pas à remplir sa vie de péripéties en partant loin : professeur d’anglais à Téhéran puis en Chine, à Venise, en Suisse et enfin en Italie, pays dont elle tombera amoureuse.
Dans l’introduction de son autobiographie, Donna Leon se pose et nous pose une question pertinente et pleine de bon sens sur la vieillesse : « à quel âge une personne devient-elle âgée ? ». LA question-piège, peut-être, la question aux milles réponses, surtout quand on a passé la quatre-vingtaine comme elle le dit simplement…
L’avis de la serial lectrice. N’ayant rien lu de cette autrice, ce n’est pas moi qui répondrai à cette question. Donna Leon, avec sa bibliographie imposante (un livre par an, une trentaine d’enquêtes de son commissaire Brunetti), a forcément gardé une jeunesse éternelle. La lecture et l’écriture sont à l’esprit ce que l’hygiène de vie et la baraka sont au physique. Cette autobiographie dont j’ai lu quelques pages m’a tout l’air d’être “Comme un roman”. Je la lirai sans doute et cela me donnera à coup sûr l’envie de lire un de ses polars, la première enquête de son commissaire chéri dans la foulée. Il n’est jamais trop tard.