L’auteure est psychanalyste de son état et a déjà écrit de nombreux autres livres. J’en avais entendu le maximum de bien, surtout de la part de François Busnel et m’étais juré de le lire. J’avais vu deux fois l’auteure en interview, qui m’avait aussi attirée.
Hélas ! Je n’ai pas pu dépasser la trentaine de pages. Un esprit trop faible pour ce genre de lecture, inutile de continuer, je n’ai rien compris.
Pensant que le style était allégorique uniquement dans les premières pages et voyant que ça «ne s’arrangeait pas», je l’ai parcouru, ou plutôt feuilleté simplement, pour constater que tout le livre était écrit comme un conte de fées, comme une allégorie, avec des farfadets, des personnages de contes extravagants, des objets animés et une protagoniste qui se prend, elle, pour Alice et qui, comme cette dernière, passe derrière le miroir et entre dans l’histoire. Tout cela si j’ai bien compris, nullarde que je suis. Impossible, donc, pour moi, de continuer une lecture aussi «hermétique».
Dommage car j’aimais bien l’idée de parler de la maladie (un cancer) par le biais d’un conte (j’avais adoré le nénuphar qu’avait logé Boris Vian dans la poitrine de Chloé dans L’Ecume des jours). Et l’écriture est magnifique, tellement poétique.
Mille excuses à Lydia Flem qui a écrit là un très, très beau livre. J’en suis certaine. Et si j’avais été capable d’aller au bout je l’aurais adoré !
Alors, je vous en supplie, ne faites pas comme moi, lisez-le !