SI LA LITTÉRATURE DEVIENT PASSION, C’EST BIEN QUE TOUT EST DANS LES LIVRES !

 

Sorti en mai 2014 dans la collection Le Livre de Poche. 187 pages. Premier roman. Ou plutôt nouvelle version de Pour cent millions paru chez Liana Levi en mars 1986.

L’auteur. Né en 1950 en Algérie, Jean-Michel Guenassia a d’abord été avocat, puis scénariste de télévision. Contrairement à ce que l’on croit, ‘Le Club des incorrigibles optimistes’ n’est pas le premier roman de cet auteur mais le second.

J’ai acheté ce livre pour deux raisons. Un :  j’aime bien les premiers romans et même si celui-ci précède un best-seller Le Club des incorrigibles optimistes dont, pour en avoir entendu un peu trop de bien je n’avais pas encore trouvé l’envie de le lire. Deux : il me fallait quelque chose de court, de facile à lire et de léger après deux lectures particulièrement riches mais éprouvantes (Kinderzimmer de Valentine Goby et Le village de l’Allemand de Boualem Sansal). Et là : 167 pages, un style ‘juste comme il faut’ et une intrigue cousue de fil blanc, j’avais tapé dans le mille !

Eh bien, non ! Page 52, pile trois chapitres après la première page, j’ai décroché. Le sujet ne m’intéresse pas : l’emprisonnement d’un patron de boîte innocent, un avocat brillant et à qui tout réussit, un ami du premier essayant de piéger le second pour sauver le premier… Et deux femmes amoureuses… Non merci, très peu, non, trop peu pour moi.

Je regrette, ce livre arrive après un roman dur certes mais extrêmement brillant et merveilleusement écrit et même pour m’adoucir l’esprit et les sens, je suis incapable de continuer. Autant le laisser reposer en paix dans ma rubrique ‘Tombés des mains’. Je préfère de loin les auteurs et les histoires qui font mal mais qui font réfléchir.

Bref, ‘Dernière donne’ pour l’auteur et ses personnages mais mauvaise pioche pour moi !

Avantage quand même à porter au bénéfice de Dernière donne : il m’a fallu une demi-heure pour me rendre compte que je perdais mon temps et le laisser me glisser des mains, un quart d’heure pour rédiger cette ‘anti’-chronique.

Dommage collatéral : je ne ferais peut-être jamais partie du ‘Club des incorrigibles optimistes’. Pourquoi me suis-je fourvoyée dans les salles enfumées des clubs de poker, moi qui déteste les jeux de paris en général et les jeux de cartes en particulier (sauf le tarot) ? La responsable de cet échec de lecture, c’est moi !

Une dernière question que je me pose : pourquoi sortir une version révisée d’un livre publié une première fois vingt ans plus tôt sous un autre titre ? Réponse : pour des raisons commerciales ! Là aussi, trop peu pour moi.

 

 

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