les chroniqueS
Laisse aller ton serviteur, de Simon Berger
1705 en Thuringe, Johann Sebastian Bach, 20 ans, organiste reconnu à Arnstadt, quitte sa paroisse pour Lübeck où il désire rencontrer Dietrich Buxtehude, un compositeur qui le fascine et dont il vient de découvrir quatre cantates non publiées, Membra Jesu Nostri....
Poulets grillés, de Sophie Hénaff
Pn policier désopilant et bien mené, avec lequel vous passerez un excellent moment et que vous serez triste de terminer.
Mon père et ma mère, d’Aharon Appelfeld
Un récit des plus émouvants, servi par une belle écriture, simple, fluide, sans fioritures.
L’homme de la plaine du Nord, de Sonja Delzongle
« Ce qui relevait de la science-fiction au siècle dernier était désormais possible et envisageable. Parce que les prédictions d’un de ses romans cultes, 1984, d’Orwell, appartenaient déjà au passé »
Ce qu’il faut de nuit, de Laurent Petitmangin
Histoire d’une famille exclusivement masculine, un père et ses deux fils, qui dérape lorsque l’un d’eux commet l’irréparable, Ce qu’il faut de nuit est également une belle histoire d’amour bancale qui explore avec pudeur et sensibilité le cœur « des hommes » et les rapports père-fils.
Le dynamiteur, d’Henning Mankell
Premier et court roman d’Henning Mankell, Le Dynamiteur contient déjà ses thèmes de prédilection, ses interrogations et ses convictions. Un regard aimant, bienveillant sur le genre humain, essentiellement sur les petites gens. Nous y faisons la connaissance du « père » de Wallander.
L’autre Rimbaud, de David Le Bailly
Conquise par l’écriture, la justesse des mots, la pudeur de cet enquêteur…. et sa ténacité.
Ce lien entre nous, de David Joy
La vengeance, la violence, la loi du Talion poussée à son extrême. La désespérance. Pourtant l’espoir et l’humanité sont là, dans la force des sentiments, d’amour ou de haine… Sombre, déchirant, mais brillant.
Le Tiers Temps, de Maylis Besserie
A lire absolument quand on aime Beckett comme moi, c’est-à-dire inconditionnellement !
Et que le vaste monde poursuive sa course folle, de Colum McCann
L’écrivain manipule ses personnages avec une telle maestria, dans un tel tourbillon que l’on se croit perdu alors qu’il faut juste se laisser porter car… tout se pose à la fin.
L’enfant-mouche, de Philippe Pollet-Villard
Rempli d’un humour qui confine souvent à l’ironie mordante, ce roman inspiré de l’histoire personnelle de la mère de l’auteur tient de la fable et du roman initiatique tout en restant une histoire troublante et un portrait de la France occupée de 1944 jusqu’à la Libération et ses premiers débordements. Dur, intéressant et émouvant parfois. Drôle souvent.
Je reste ici, de Marco Balzano
Un roman exceptionnel, court et dense, qui explique bien le désarroi de ces montagnards, bousculés dans leur vie, leurs croyances…