« Ce qui relevait de la science-fiction au siècle dernier était désormais possible et envisageable. Parce que les prédictions d’un de ses romans cultes, 1984, d’Orwell, appartenaient déjà au passé »
Ce qu’il faut de nuit, de Laurent Petitmangin
Histoire d’une famille exclusivement masculine, un père et ses deux fils, qui dérape lorsque l’un d’eux commet l’irréparable, Ce qu’il faut de nuit est également une belle histoire d’amour bancale qui explore avec pudeur et sensibilité le cœur « des hommes » et les rapports père-fils.
Le dynamiteur, d’Henning Mankell
Premier et court roman d’Henning Mankell, Le Dynamiteur contient déjà ses thèmes de prédilection, ses interrogations et ses convictions. Un regard aimant, bienveillant sur le genre humain, essentiellement sur les petites gens. Nous y faisons la connaissance du « père » de Wallander.
Ce lien entre nous, de David Joy
La vengeance, la violence, la loi du Talion poussée à son extrême. La désespérance. Pourtant l’espoir et l’humanité sont là, dans la force des sentiments, d’amour ou de haine… Sombre, déchirant, mais brillant.
L’enfant-mouche, de Philippe Pollet-Villard
Rempli d’un humour qui confine souvent à l’ironie mordante, ce roman inspiré de l’histoire personnelle de la mère de l’auteur tient de la fable et du roman initiatique tout en restant une histoire troublante et un portrait de la France occupée de 1944 jusqu’à la Libération et ses premiers débordements. Dur, intéressant et émouvant parfois. Drôle souvent.
Nickel Boys, de Colson Whitehead
Nul doute que Toni Morrison, de son vivant, aurait salué la justesse de l’écrit et remercié son auteur. Un véritable brûlot.